mardi 4 octobre 2011

[Cortix News] : Le marché du e-commerce évolue, alors que la présence sur le net, des entreprises européennes, stagne.

Cotix vous indique ci-après que l’Union Européenne s’évertue à trouver le bon concept qui permettrait de développer l’activité du commerce en ligne sur le plan européen et ceci dans un esprit de conformité avec la directive européenne commentée sur le blog e-commerce de Cortix suivant : http://www.ecommerce-cortix.fr/index.php?2011/06/09/204--cortix-news-que-va-changer-la-directive-e-commerce.

Par la même occasion et selon une récente étude réalisée par le cabinet « London Economics », Cortix vous parle des évolutions constatées quant aux habitudes des cyberconsommateurs européens dans un contexte qui a vu le volume de ces achats en ligne doubler en cinq ans (entre 2005 et 2010).

Même si la demande pour la vente en ligne s'accroît (et a doublé en cinq ans) la présence en ligne des entreprises européennes n'augmente pas pour autant. Seuls 14 % des entreprises européennes vendent en ligne des biens ou des services, soit autant qu'il y a cinq ans.

« London Economics » a noté aussi que les entreprises issues des différents pays d’Europe se disputent les mêmes niches de consommateurs et ceci, avec un degré élevé de transparence. Cette compétition conduit forcément à une réduction de leurs marges. Seules quelques entreprises arrivent toutefois à se distinguer et à valoriser leurs services en ligne pour parvenir par voie de conséquence à dégager des bénéfices

Plutôt nationalistes, les cyberacheteurs européens hésitent à acheter hors des frontières de leurs pays nations

D'autre part, il est à relever que :

· les cyber-consommateurs achètent surtout des vêtements et des biens ou services liés aux voyages.

· Paradoxalement, l'informatique et les équipements électroniques figurent parmi les produits les moins achetés en ligne.

· Enfin, les trois quarts des achats en ligne sont réalisés sur les marchés de leurs propres pays, seuls 23 % des cyberacheteurs achètent sur un site marchand basé dans un autre État membre.

L’Euro ne semble pas suffire

L’existence de la monnaie unique ne semble pas suffire. Il y a encore d’autres points à améliorer pour développer l’e-commerce européen. Selon les suggestions du « London Economics », on a noté les points suivants :

· l’harmonisation du cadre légal des systèmes de paiement standard (pour qu’une identification claire permette de gagner la confiance de l’acheteur),

· une facilitation des processus de résolution de litiges

· et une amélioration des services postaux à l’échelle européenne