Cortix vous présente ci-après les nouvelles règles de déontologie, relatives à la publicité « online », qui ont été publiées par l’ARPP (Autorité de régulation professionnelle de la publicité). Baptisée “Internet V 3.0”, cette version est en fait une réactualisation d'une liste de recommandations initialement intitulée “Internet, support publicitaire”, adoptée en 2000 et revue une première fois en 2005. Dans les faits, elle étend le champ d'application de ces règles à toutes les publicités diffusées par voie électronique: publicités mobiles, réseaux sociaux, jeux vidéo, télévision connectée, etc.
Cette liste de recommandation couvre désormais « toute publicité communiquée par voie électronique » (à l'exception de la publicité télévisée et radiodiffusée dans leur forme classique et linéaire. Elle s’inscrit dans le cadre d’une harmonisation européenne du champ d’intervention de l’autodiscipline publicitaire, sous l’impulsion de l’Alliance Européenne pour l’Ethique en Publicité (EASA dont l’ARPP est membre cofondateur) compte tenu de la dimension transfrontalière des médias électroniques.
Les six grandes lignes de la Recommandation de 2011 dont le but est de « contribuer à créer un environnement électronique dans lequel les consommateurs pourront avoir pleinement confiance », reposent sur quelques grands principes selon lesquels il faut :
1.Pouvoir identifier clairement toute forme de publicité, ainsi que l’annonceur ;
2.Être particulièrement vigilant et responsable vis-à-vis des enfants et des adolescents en faisant notamment attention à la nature du message diffusé et à la collecte de leurs données personnelles.
3.Respecter particulièrement les Recommandations Image de la personne humaine et Races, Religions, Ethnies de l’ARPP et, notamment, éviter de cautionner ou de banaliser la violence morale ou physique, directe ou suggérée ;
4.Veiller à ce que la communication publicitaire ne soit pas de nature à induire en erreur le consommateur et à dégrader la confiance que le public doit porter à la publicité ;
5.Permettre la modération des contenus créés par les internautes à des fins publicitaires, lorsqu’il est fait appel à leurs talents de « créatifs » (une autre innovation de la Recommandation) ;
6.Respecter des caractéristiques raisonnables de poids, de dimension d’utilisation du son… pour le confort d’utilisation des médias digitaux par le public.
Une structure innovante
Selon Cortix et pour la première fois, les professionnels ont rédigé leur Recommandation en deux volets : un tronc commun réunissant les règles transversales et une grille d’interprétation adaptant ces règles déontologiques aux spécificités des différents formats et techniques de la communication publicitaire digitale.
mardi 25 janvier 2011
[Cortix info] : l’application de la taxe sur la publicité en ligne est reportée au 1er juillet 2011
En complément à certains commentaires publiés sur ces mêmes colonnes concernant l’évolution du marché de la publicité en ligne et de l’éventuelle imposition de cette dernière, Cortix vous parle ci-après des dernières décisions du gouvernement. En effet, le report du 1er janvier au 1er juillet 2011 de l'application de la taxe sur l'achat d'espace publicitaire en ligne, dite "taxe Google", a bien été voté par l'Assemblée nationale.
Malgré les vives critiques des acteurs du net français, la "taxe Google" avait pourtant été adoptée par une commission mixte paritaire (CMP) et déjà votée au Sénat. Une mesure qui avait été proposée dans le rapport "Création et Internet" de Patrick Zelnik et qui a été dès son vote au Sénat, fait l'objet de vives critiques des représentants des acteurs de l'économie numérique.
Dans un appel lancé par soixante-sept chefs d'entreprise du Net français dénonçant cette nouvelle taxe, il a été affirmé que cette taxe se trompe de cible "en fauchant les petits français" au lieu "des géants américains".
A la suite de quoi, et sur la proposition de François Baroin, ministre du budget, les députés ont adopté un amendement (à ce projet de loi de finances) laissant le temps de "mener la négociation avec les différents opérateurs concernés". Pour M. Baroin, cet amendement permettrait également d'améliorer "la gestion du calendrier" et "la définition de l'instruction fiscale".
Ces jours-ci, la 5e édition de l’observatoire de la publicité en ligne réalisée par Capgemini Consulting pour le Syndicat des régies internet, vient de confirmer que la croissance du marché a enregistré une évolution de 9% en 2010. Cortix vous fait remarquer aussi que les prévisions pour 2011 sont de l’ordre de +12%. Certaines grandes marques (comme Canal+ et Zara) qui avaient tardé à investir sur le net s’installent désormais sur le web.
Malgré les vives critiques des acteurs du net français, la "taxe Google" avait pourtant été adoptée par une commission mixte paritaire (CMP) et déjà votée au Sénat. Une mesure qui avait été proposée dans le rapport "Création et Internet" de Patrick Zelnik et qui a été dès son vote au Sénat, fait l'objet de vives critiques des représentants des acteurs de l'économie numérique.
Dans un appel lancé par soixante-sept chefs d'entreprise du Net français dénonçant cette nouvelle taxe, il a été affirmé que cette taxe se trompe de cible "en fauchant les petits français" au lieu "des géants américains".
A la suite de quoi, et sur la proposition de François Baroin, ministre du budget, les députés ont adopté un amendement (à ce projet de loi de finances) laissant le temps de "mener la négociation avec les différents opérateurs concernés". Pour M. Baroin, cet amendement permettrait également d'améliorer "la gestion du calendrier" et "la définition de l'instruction fiscale".
Ces jours-ci, la 5e édition de l’observatoire de la publicité en ligne réalisée par Capgemini Consulting pour le Syndicat des régies internet, vient de confirmer que la croissance du marché a enregistré une évolution de 9% en 2010. Cortix vous fait remarquer aussi que les prévisions pour 2011 sont de l’ordre de +12%. Certaines grandes marques (comme Canal+ et Zara) qui avaient tardé à investir sur le net s’installent désormais sur le web.
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vendredi 21 janvier 2011
[Cortix actu] : La vision prospective, des acteurs du secteur commercial en 2020, passe par le net.
Cortix vous fait découvrir ci-après, la réponse détaillée à la question « Quel commerce pour demain». Quels sont les nouveaux « process » et changements que le nouvel ordre économique mondial va nous imposer d’ici 2020 ?
En effet le CREDOC (Centre de Recherche pour l’Étude et l’Observation des Conditions de vie) s’est déjà posé ces questions et a essayé d’y répondre à travers une étude sur le futur du commerce.
C’est sous le titre « Quel commerce pour demain ? », que cette étude réalisée par le CREDOC met en relief les différents changements, notamment quant à l’e-commerce et les nouvelles technologies, principaux axes de ces prévisions. Ces résultats ont été déterminés selon 64% de l’ensemble des 160 professionnels sondés, dont 59% des 46 experts sollicités.
Dans leur grande majorité, les professionnels sondés sont persuadés que la branche commerciale va subir un important bouleversement au cours de la prochaine décennie. Selon M.Philippe Moati, directeur du CREDOC : « le poids du e-commerce s'établira en 2020 à 24% de part de marché, soit une multiplication par 4 ou par 5 par rapport à son poids actuel ».
D’autre part, Cortix a relevé que l’étude précise également que « cette concurrence accrue du e-commerce rend indispensable la présence des enseignes sur ce canal. Ce mouvement, qui a déjà été amorcé, serait appelé selon nos répondants à s’intensifier au travers de la diffusion des stratégies dites « multicanal ». De ce fait, les grandes enseignes doubleraient leurs chances en espérant retrouver sur la toile une grande partie de ce qu’ils auraient dû gagner en magasin. Par une palette plus large et plus adaptée, ils pourraient ainsi mieux réponde aux nouveaux besoins des consommateurs.
À travers cette étude Cortix a relevé aussi que,contrairement aux professionnels de la distribution qui auraient gagné d’un côté, ce qu’ils auraient perdu de l’autre, les petits commerces de proximités des petites villes verraient la tendance augmenter en leur faveur. En effet, 69% des personnes sondées prévoient une bonne augmentation du volume des opérations commerciales de ces petits commerces de proximité.
En définitive, à l’horizon 2020, les impératifs qui s’imposent aux professionnels de la distribution sont multiples :
-la révision de l'organisation et de l'arbitrage entre centralisation et décentralisation (12,5%)
-la révision des modes de gestion des ressources humaines (12,5%)
-l’acquisition de la taille critique (14,3%)
-l'amélioration de la performance de la supply chain (16,1%)
-la maîtrise des coûts d'exploitation (19,6%)
-le développer une offre de service (23,2%)
-Une meilleure capacité de compréhension des attentes des clients (33,9%)
-la capacité à créer une offre différenciatrice (53,6%)
-développer une approche « multicanal » (55,4 %)
-la capacité à créer une relation plus profonde et plus riche (58,9%)
En effet le CREDOC (Centre de Recherche pour l’Étude et l’Observation des Conditions de vie) s’est déjà posé ces questions et a essayé d’y répondre à travers une étude sur le futur du commerce.
C’est sous le titre « Quel commerce pour demain ? », que cette étude réalisée par le CREDOC met en relief les différents changements, notamment quant à l’e-commerce et les nouvelles technologies, principaux axes de ces prévisions. Ces résultats ont été déterminés selon 64% de l’ensemble des 160 professionnels sondés, dont 59% des 46 experts sollicités.
Dans leur grande majorité, les professionnels sondés sont persuadés que la branche commerciale va subir un important bouleversement au cours de la prochaine décennie. Selon M.Philippe Moati, directeur du CREDOC : « le poids du e-commerce s'établira en 2020 à 24% de part de marché, soit une multiplication par 4 ou par 5 par rapport à son poids actuel ».
D’autre part, Cortix a relevé que l’étude précise également que « cette concurrence accrue du e-commerce rend indispensable la présence des enseignes sur ce canal. Ce mouvement, qui a déjà été amorcé, serait appelé selon nos répondants à s’intensifier au travers de la diffusion des stratégies dites « multicanal ». De ce fait, les grandes enseignes doubleraient leurs chances en espérant retrouver sur la toile une grande partie de ce qu’ils auraient dû gagner en magasin. Par une palette plus large et plus adaptée, ils pourraient ainsi mieux réponde aux nouveaux besoins des consommateurs.
À travers cette étude Cortix a relevé aussi que,contrairement aux professionnels de la distribution qui auraient gagné d’un côté, ce qu’ils auraient perdu de l’autre, les petits commerces de proximités des petites villes verraient la tendance augmenter en leur faveur. En effet, 69% des personnes sondées prévoient une bonne augmentation du volume des opérations commerciales de ces petits commerces de proximité.
En définitive, à l’horizon 2020, les impératifs qui s’imposent aux professionnels de la distribution sont multiples :
-la révision de l'organisation et de l'arbitrage entre centralisation et décentralisation (12,5%)
-la révision des modes de gestion des ressources humaines (12,5%)
-l’acquisition de la taille critique (14,3%)
-l'amélioration de la performance de la supply chain (16,1%)
-la maîtrise des coûts d'exploitation (19,6%)
-le développer une offre de service (23,2%)
-Une meilleure capacité de compréhension des attentes des clients (33,9%)
-la capacité à créer une offre différenciatrice (53,6%)
-développer une approche « multicanal » (55,4 %)
-la capacité à créer une relation plus profonde et plus riche (58,9%)
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vendredi 7 janvier 2011
[Cortix actu] : le réseau social Facebook change la donne et règnera bientôt sur le e-commerce
Cortix a relevé pour vous qu’à l’occasion des fêtes, selon une étude réalisée par F-Secure, un tiers des internautes cherchent à s’approvisionner via les réseaux sociaux. Une opportunité particulièrement intéressante qui a tendance à concurrencer sérieusement les sites commerçants traditionnels tels que e-bay.
Avec ses 500 millions d’adhérents, le réseau social « Facebook » tient le haut du pavé et se distingue à ce niveau depuis plusieurs années. L’interaction et les opportunités d’échanges, de partages et de communications quant aux diverses promotions sur les espaces dédiés tels que « profils », « Fanpage » et les différents « groupes », font de Facebook un support de communication privilégié pour les entreprises et le e-commerce.
Avec l’introduction récente de l’espace « Deals » qui apporte un système de géolocalisation de d’e-market, Facebook pourrait prétendre à une posture « d’e-commerçant social ». Plusieurs entreprises commerciales n’ont pas hésité à établir immédiatement des partenariats avec ce réseau social qui travaille déjà sur un outil marketing qui permettrait à ses partenaires e-vendeurs de bien cibler les e-acheteurs en fonction de leurs profils et de leurs intentions d’achat, voire même la catégorie des produits qu’ils désirent acheter.
Dans l’optique de la vente de 750 000 produits par plus de 40 000 revendeurs, il apparait selon Cortix que le système de paiement « Paypal » intègrerait bientôt les pages de Facebook.
Avec ses 500 millions d’adhérents, le réseau social « Facebook » tient le haut du pavé et se distingue à ce niveau depuis plusieurs années. L’interaction et les opportunités d’échanges, de partages et de communications quant aux diverses promotions sur les espaces dédiés tels que « profils », « Fanpage » et les différents « groupes », font de Facebook un support de communication privilégié pour les entreprises et le e-commerce.
Avec l’introduction récente de l’espace « Deals » qui apporte un système de géolocalisation de d’e-market, Facebook pourrait prétendre à une posture « d’e-commerçant social ». Plusieurs entreprises commerciales n’ont pas hésité à établir immédiatement des partenariats avec ce réseau social qui travaille déjà sur un outil marketing qui permettrait à ses partenaires e-vendeurs de bien cibler les e-acheteurs en fonction de leurs profils et de leurs intentions d’achat, voire même la catégorie des produits qu’ils désirent acheter.
Dans l’optique de la vente de 750 000 produits par plus de 40 000 revendeurs, il apparait selon Cortix que le système de paiement « Paypal » intègrerait bientôt les pages de Facebook.
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