vendredi 7 novembre 2008

Le E-commerce s'invite à la maison

Et puis il y a eu le world wide web.


La réflexion semble quelque peu désuète bien qu'à y regarder de plus près l'outil n'ait révolutionné notre vie que depuis une petite décennie. Mais c'est ça aussi la magie d'internet : une profusion d'informations à vitesse plus ou moins grand V en fonction de sa région et son débit qui fait que tout vieillit plus vite. L'acquis n'en est cependant pas moins merveilleux.


Désormais, quelle simplicité et quel confort d'acquérir depuis chez soi, qui du contenu de son frigo, qui de son CD ou son livre, qui de ses cartouches pour imprimante livrées en moins de vingt-quatre heures par Epson (peut-être un privilège parisien...), en opérant son paiement de manière ultra sécurisée et ce de manière renforcée depuis l'entrée en vigueur dernièrement d'une nouvelle règlementation internationale de Mastercard et de Visa concernant les paiements par carte bancaire en ligne.


Cela dit, nulle obligation d'ouvrir sa bourse en mode connexion. Les entreprises ont bien compris la dualité propre à chaque consommateur : la praticité d'internet  que l'on soit complètement overbooké ou passablement flemmard et le plaisir de flâner dans les rayons et autres étals pour jauger du vrai produit et ne pas rogner sur le contact humain.


Du coup, pour concilier le paradigme du client, certaines entreprises ont adopté ce que l'on pourrait appeler une middle strategy consistant à présenter leurs marchandises on line, voire proposer des codes promo à valoir en boutique, mais à obliger - d'un point de vue marketing, nous préfèrerons le terme "inviter" - l'acheteur à se rendre en magasin. Cette méthode entre-deux tend cependant à devenir anecdotique, toutes les entreprises, quelles qu'elles soient et quelle que soit leur taille, ayant bien compris que le coût d'investissement pour se doter d'une solution de e-commerce obtenait un large retour.


De fait, c'est presque généralité de se rendre sur le site de tel ou tel marchand et d'y pouvoir acheter ce dont on a besoin. Nous ne saurions trop conseiller aux entreprises n'étant pas encore pourvues de se doter d'une interface web au moins, d'une plateforme pour shopping virtuel au mieux.


C'est génial, presque toutes les entreprises ont compris que demain ne se ferait pas sans internet, l'on observe du produit à gogo et les techniques super élaborées de marketing en ligne et de e-commerce se perfectionnent chaque jour davantage. Il n'y a qu'à voir les résultats de la cinquième édition du salon E-commerce de Paris : pas moins de 19 500 visiteurs se sont déplacés Porte de Versailles, soit plus cinquante pourcent sur l'année précédente, pour aller à la rencontre d'un des 350 exposants ou écouter l'une des 240 conférences.


N'empêche que le meilleur produit d'une entreprise, sa force de travail, est souvent en reste, rapport au développement pour le moins navrant des espaces emploi qui sont, si besoin était de le rappeler, un terrain privilégié pour se constituer un vivier de candidatures d'une part, pour découvrir des cultures d'entreprise et saisir des opportunités de carrières d'autre part.


Travailleuses, travailleurs (chômeurs, chômeuses ?...), luttons pour que l'arborescence intègre systématiquement la rubrique recrutement !