mardi 22 mars 2011

[Cortix News] : Evolution et impact de la crise sur les TPE et les PME

Se basant sur le dernier baromètre édité par TNS-SOFRES, Cortix présente ci-après les différentes évolutions économiques des TPE et des PME. En effet, si les effets négatifs de la dernière crise économique et financière mondiale commencent à être dépassés pour les PME, leurs impacts ont été ressentis différemment sur ces deux structures et a modifié leurs perspectives pour 2011.

L’optimisme étant de mise depuis fin 2008, la situation des PME semble s’être nettement améliorée. Seules 12% des PME ressentaient une sensible amélioration entre la période néfaste de la crise et fin décembre 2008. Depuis, cette proportion de PME a graduellement et sensiblement augmenté jusqu’à atteindre aujourd’hui les 46%.
A l’inverse, à fin 2008, sur les 88% des PME restants, 51% d’entre eux trouvaient que l’évolution ressentie n’était pas aussi bonne, qu’une année plus tôt. Une proportion (51%) qui a, par contre, diminué jusqu’à atteindre 20% aujourd’hui, deux ans après.

Ces entreprises ne comptent plus comme auparavant sur l’attractivité de leurs secteurs d’activité. Actuellement, l’attente d’une bonne tendance vers des perspectives évolutives, hante 67% des responsables des PME, alors qu’elle concernant 48% d’entre eux en 2008.
Par contre, les TPE sont plus réservés quant à une évolution positive durant l’année en cours. Très prudents, seules 15% d’entre eux y croient sérieusement.

Actuellement, la trésorerie et les perspectives de ventes semblent convenir aussi bien aux TPE qu’aux PME mais la rentabilité est plutôt favorable aux PME (58%) qu’aux TPE (50%).
N’en demeure pas moins qu’une certaine appréhension demeure pour les dirigeants des deux catégories d’entreprises (TPE et PME) par rapport à une baisse prévisible d’environ 23% des Chiffres d’affaires et de 25% de la trésorerie sur les trois mois à venir.

Afin de freiner ces perspectives, Cortix vous fait remarquer que les PME comptent effectuer des embauches sur les trois prochains mois afin de renforcer leurs forces de vente tandis que les TPE demeurent moins offensives sur ce terrain-là : La proportion de PME envisageant des embaucher a triplé depuis le début de la crise, alors que les TPE prévoient presque toutes une stabilité de leurs effectifs. Les perspectives d’embauche sont de l’ordre de 6% pour les TPE avec salariés et de 12% pour les TPE sans salariés.